Nicéphore Niépce, un inventeur de Chalon-sur-Saône, associe ces trois procédés pour fixer des images (de qualité moyenne et nécessitant plusieurs jours de pose) sur des plaques d’étain recouvertes de bitume de Judée, sorte de goudron naturel qui possède la propriété de durcir à la lumière (1826 ou 1827) ; la première photographie représente une aile de sa propriété à Saint-Loup-de-Varennes en Saône-et-Loire. Nicéphore meurt en 1833 et Louis Daguerre poursuit l’amélioration du procédé. En découvrant le principe du développement de l’image latente, Daguerre trouve le moyen de raccourcir le temps de pose à quelques dizaines de minutes. En 1839, il promeut son invention auprès du savant et député François Arago, qui lui accorde son soutien.
Avant la Photographie.
Barbizon a bénéficié d’une aura qui a attiré une multitudes de peintres de tout les pays. Vers 1880 la plupart des peintres avaient acquis la notoriété que nous connaissons, certains vivaient encore dans notre village, d’autres étaient parties sous d’autres latitudes plus clémentes, ou prés d’étendues d’eau, que ce soit un fleuve ou une bordure de mer.
Les progrès technologiques de ce XX) siècles sont pléthores, mais parmi ceux-ci l’invention du procédé de fixation d’une image sur un support restituant la vision de celui qui la fixait, a fait basculer le monde, avant les reproductions dans les journaux étaient des tailles douces et autres procédés utilisant l’encre et le savoir faire des artistes. Mais avec la photographie, l’envol des reproductions des vues pris une ampleur universelle, on trouvait les photographies partout, et la carte postale en fut une application des plus lucratives pour les producteurs, elle existe encore de nos jours, ayant quand même failli disparaitre avec l’utilisation des téléphones portables, heureusement le bon sens à sauver ce petit morceau d’émotion envoyer avec amitié accompagner de mots gentils, ou invitant l’heureux receveur à rêver en regardant le visuel et lisant les mots écrits au dos de celle-ci.
Qu’ont-ils fait
Nous savons par des témoignages d’écrivains, André Billy et Gassies qui ont abondamment parlé de l’histoire du village que le père François Emmanuel est celui qui eut l’idée de monté un lieu de restauration et de repos pour les nombreux peintres et touristes venant à Barbizon, le nom d’hôtel de l’exposition il le doit à l’empereur Napoléon III qui de passage à Barbizon est venu visité son « exposition de tableaux »,y a acheté des tableaux, exposition qui est dû à la demande des peintres pour concurrencer l’Hôtel des artistes pas très loin de chez lui, hôtel des artistes par Luniot le gendre de Ganne qui trouvait que l’auberge du même nom devenait trop ancienne et trop rustique pour son époque et avait translater le tout au bord de la Forêt de Fontainebleau. Grâce à la présence de nombreux peintres la photographie devenait un fait important pour la peinture et Achille a dû très jeune accompagné ceux-ci dans leurs expéditions dans la forêt et apprendre et prendre gout à ce nouveau art naissant.
La photographie
Aristote et ses réflexions ont posé les bases de la photographie qui devient chose possible vers le début du XIX° siècle mais s’est avec Niepce que la photographie devient réel et Daguere en l’améliorant la rend exploitable en 1839. Talbot propose une solution qui est encore exploité de nos jours le calotype ( négatif-positif) permettant de faire plusieurs exemplaires de chaque photo, puis les procédés de restitutions vont émaillés les années suivantes jusqu’en 1884 où Eastman met au point les surfaces films comme nous les connaissions il n’y a pas si longtemps, et la photographie va se démocratiser et parcourir le monde entier.
Revenons vers 1854 avec la production du format CDV, carte de visite, photographie de format réduit avec le portrait d’une personne permettant la diffusion à plusieurs exemplaires, l’industrialisation de la photographie est lancé ! Des peintres se sont lancés dans la photographie par curiosité et pour fixer le temps et la mémoire de nombreuses études d’arbres d’effet de lumière sont photographiés. A Barbizon, vers 1850 les photographes sont là, Gustave Le Gray, le Précurseur, suivront Charles Firmin, Achille Quinet parmis les plus connus alors comment ne pas s’étonné que la jeunesse de Barbizon devait être derriere eux, voir devant pour leurs montrer les plus belles vues et porter leurs matériels imposant de surcroit ! N’oublions pas Eugène Cuvelier, profession mécanicien à la date de son mariage, avec une des filles Ganne, Marie Louise née le 10 Octobre 1837 à Barbizon, un contrat de mariage est signé le 7 mars ches Maitre Viau à Perthes en gatinais avant le mariage le même jour avec comme témoins du mariage ; Corot, 61 ans, Rousseau, 47 ans, les deux amis de l’époux et Pouillot, 34 ans, cousin de l’épouse, Luniot, 36 ans, beau frère de l’épouse. Barbizon donc entre 1850 et 1900 devait voir des photographes de plus en plus nombreux et occasionna des vocations futures.
Achille Siron
Siron donc, à Barbizon, avait vue arrivé d’autres photographes pour y faire des vues et les vendre en cartes postales, pourquoi pas lui, et entre 1903 et 1920 ce sont des quantités de clichés qui sont transformés en cartes postales sur Barbizon, mais aussi de dizaines de communes au alentours, d’abord en carriole puis en voiture, se faire photographe éditeur de carte postale demande un temps et des connaissances que n’avait pas entièrement notre Siron, il s’associe avec ELD , un des plus grand imprimeur et producteur de carte postale de l’époque à Paris .
Le successeur d’Achille, Alexandre Siron
Alexandre James Siron, né le 9 novembre 1885 à Barbizon , fils d’Edmond Siron et Ann Downey est le deuxième Siron a prendre la profession de photographe , une trace nous est laisse en 1912 , il a 27 ans, il est possible que se soit ce jeune que l’on voit sur certaines cartes postales de A. Siron de plus cela pourrait expliquer le nombre important de cachets utilisés certains sont peut être attribuable à celui-ci, de plus il existe une série de carte postale à Brétigny sur Orge, pendant la première guerre mondiale concernant la station magasin dépendant de la 5° armée avec le cachet de A. Siron, édit.