Auteur/autrice : pregra66

  • Georges Krier

    biographie

    Georges Krier possédait le Numéro 20, Grande Rue devenu le bureau de Poste en 1947

  • Le Facteur de Barbizon

    Barbizon comme tout endroit habité en France depuis des siècles était relié au reste du monde. Les début du service postale fût long à se mettre en place du fait du peu de population locale c’est avec l’arrivée d’une population d’artistes, d’artisans et de commerces que le développement pris un certain volume qui autorisa un service postale plus important.

    Il y eu une distribution épisodique qui transitait certainement de mains en mains entre les voyageurs réguliers de Barbizon à Melun, puis une distribution de courriers par la mise en place du service des Postes.

    carte du service postale

    Au début du XX° siècle une tournée devient régulière, puis un bureau de distribution est installé à Chailly en Bière d’où venait le facteur qui portait le courrier à Barbizon.

    Une chanson est créée pour le Facteur composer , les paroles sont de Villemer (1842-1892) et Delormel Lucien (1847-1899) et la musique de Emile Girard (aucunes dates connues)

    Notice Gallica
    Edition d’une Carte Postale avec le Facteur en plein travail
  • Paul Iribe.

    Nous apprenons le décès de Paul Iribe , un artiste prolifique qui se fera enterré à Barbizon.

  • Historique des lignes d’intérêt local en Seine et Marne

    La première demande de ligne ferroviaire dans le département date de 1866, grâce à la loi du 12 juillet 1865, qui autorise les lignes d’intérêt local, messieurs Richard et Feinieix (déjà réalisateurs de ligne ferrées) déposent une demande de concession concernant le rattachement de plusieurs ligne entre Puiseaux et lyzy sur Ourcq. Refusée par le conseil général de Seine et Marne.
    1867 nouvelle demande par les mêmes pour une concession différente nouveau refus.
    1868 nouvelles propositions sursoit à statuer du CG.
    1871 nouvelle demande des mêmes avec des propositions beaucoup plus favorable pour le CG77 nouveau refus.
    1872 une compagnie implanter déjà dans la voie ferrer fait une offre pour relier Milly à crouy sur Ourcq, par Melun, Mormant, Coulommiers, Doué, la Ferté sous Jouarre et Lizy sur Ourcq, et Milly à fontainebleau.
    Demandes accepter par le CG77 ; Mais annuler en conseil d’état, en effet la compagnie prévoyait d’avoir des concessions tout autour de paris de façon avoir une ligne ceinturant la capitale et donc l’intérêt n’était plus local.
    Par une lettre en date du 24 Septembre 1895 de la préfecture de Seine et Marne à la mairie de Melun, il est indiqué qu’un projet de tramway de Melun à Barbizon a été déposé. Celle-ci expose le bon déroulement de la procédure, une copie en en fait à M. Balandreau, Député maire de la ville.
    L’extrait des délibérations du Conseil Municipal de Melun dans sa séance du 17 Octobre 1895 dit que le projet après passage en commission et lecture en conseil est adopté avec les félicitations à l’auteur du projet.
    L’enquête publique ne relèvera qu’une seule remarque sur le cahier, celle des Etablissements Grüber, qui par la disposition du service ne pourront pu avoir accès à des terrains leur appartenant, mais qu’une demande a été déposé par celui-ci pour avoir une traversée vers la gare pour charger ses wagons, autorisation en bonne voie !
    18 Mai 1896 Engagement solidaire de M. DURAY dans la société en formation, pour paiement à Melun de 10.000 frs concernant le passage du tramway sur la R.N.5 bis sous le pont des voies ferrées, ce pont étant en réfection. Conjointement M. NABIAS dépose une demande de concession pour une ligne gare de Melun, nouvelle caserne.
    Le 19 juillet 1897 Hector Darras et Cie, ingénieur à M. Balandreau député maire de Melun, indique que suite à l’entretient du 17 courant à l’assemblée, l’auteur de la lettre fera le nécessaire pour que la réunion et les suites lui soit communiqué.
    11 aout 1897 une réunion de tous les élus concernés par le passage de la ligne est convoquée pour le 14 aout 1897 avec comme invité ; le conseiller d’arrondissement, les maires de Dammarie les lys, Villiers, Chailly, Perthes, Cély, Saint Martin, Arbonne, Fleury, (Bizord adjoint), Milly, Noisy sur école, Le Vaudoué, Achères, Tousson.
    Convention du 30 Septembre 1897, entre le Département de Seine et Marne et M. NABIAS, portant sur une concession de 65 ans, celle-ci finissant le 12 octobre 1962.
    Décret du 12 octobre 1897 déclarant d’utilité publique l’établissement d’une ligne de Melun à Barbizon, concédée par l’Etat Français au département de Seine et Marne et rétrocédé à M. NABIAS.
    Décret du 31 aout 1898 approuvant la substitution de la société T.S.M. à M NABIAS.
    Convention du 30 septembre 1898 le département n’accorde ni garanti d’intérêts ni subvention, création de la ligne Chailly en bière-Oncy sur Ecole.
    Le 5 Décembre 1898 une lettre de l’ingénieur des ponts et chaussées de Seine et Marne indique des pétitions dans le sens et son contraire, pour l’autorisation de la ligne Melun-Barbizon ont été déposées en préfecture, une demande de réunion avec les maires de Dammarie les lys Chailly en Bière et Melun soit provoqué pour cela.
    10 mars 1898 Demande du maire de Melun concernant l’autorisation de l’emplacement en face de la gare pour l’abri aux voyageurs de T.S.M.

    11mai 1898 la mairie délibère pour voter le montant de l’occupation temporaire du sol public, redevance fixée à 1fr.
    La société anonyme des tramways sud de seine et marne dans une lettre du 29 mai fournit un registre pour y porter les futures réclamations des personnes transporté, selon l’article 53 du Décret du 6 mai 1888.
    26 mars 1899 inauguration officiel de la ligne Melun-Barbizon.

    Sur ces copie de plan sud Seine et Marne on voit la différence entre avant et après.

    La ligne de Melun -Barbizon sur la première s’arrête au terminus indiqué à l’entrée du village.

    Sur l’autre la ligne traverse la commune pour un terminus à l’entrée de la Foret de Fontainebleau avec la gare et les système de retournement de la motrice pour repartir vers Melun. Deux arrêts sont indiqués, il existait aussi des arrêts conditionnel, devant les Charmettes et les les Pléiades Bas-Bréau certainement

    Convention du 4 octobre 1902 entre le Département de Seine et Marne et T.S.M. qui annule et remplace celle du 30 Septembre 1897
    Décret du 20 Octobre 1902 déclarant d’utilité publique la ligne Chailly en bière Oncy sur école et la convention du 4 10 1902.
    Avenant à la convention du 4 10 1902, le département de seine et marne rétrocède à T.S.M. le réseau sur le 77.
    Le 10 1905 ; M ; Galland, Sarignon, et 3 autres actionnaires du T.S.M. proteste, en effet un dépôt irrégulier a été demander pour prolongation de la ligne Melun Barbizon avec engagement du capital directement ou indirectement dans une exploitation autre qu’au terme de la concession sans y avoir été autorisé par un décret.
    Dans une lettre du 12 Juin 1905 au directeur de la T.S.M., le député maire de Melun demande réparation en cas de non satisfaction, il se réserve le droit de porter l’affaire dans les journaux voir devant le tribunal compétant, en effet ayant pris des billet aller et retour pour Barbizon, en plusieurs classe, au retour le tram étant plein il est monté en 1° classe , le contrôleur lui demandant de régler la taxe différentiel de prix, alors que le train n’était pas à l’heure. Dans sa réponse le directeur de l’établissement déclare que le train de cette heure est dédoublé, de sorte que le premier part à 5H40 et le second bien à l’heure 5H50, de plus dans le second une vingtaine de places en seconde classe étaient libre.
    Convention du 5 juin 1908 entre la Seine et Oise et le département de seine et marne,, ou la Set O consent à ce que l’Etat concède au 77, au possible rétrocède de l’exploitation et de la construction.
    La S et O n’accorde ni garanti d’intérêt, ni subvention.
    Décret du 30 Decembre 1908 déclarant d’utilité publique avenant et convention du 5 AOUT 1908
    Convention du 26 septembre 1917 le T.S.M. a une dette de 521.000 Frs représentée par 1042 obligations de 500 frs, obligation garanti par le 77.
    Approuvée par les Séances du CG77 du 28 septembre 1915 et 27 septembre 1916.
    Convention du 26 novembre 1931 A la T.S.M. le 77 est dispense de versé la subvention d’état de 15.000 frs pour les années 31 à 35, en paiement à P.L.M. en libération d’une dette (charbon) ayant donné litige avec le 77.
    Avenant du 26 novembre 1938, dépose des voies et substitution d’un réseau d’autobus.
    Dépose des voies autres que Chailly et Barbizon effectué entre le 24 aout 1938 et Février 1939, de plus le département avait mis au budget 1939 et adjugé la réfection du C.D 64 pour les 1500 mètres de voies du T.S.M.
    Achat de 2 autocars Renault de 20 places mises en service le 1 aout 1938
    2 autocars Renault de 26 places mises en service le 1 octobre 1938.
    Ligne Melun-Barbizon 2 A.R. tous les jours, plus 1 A.R. les Mercredi, Jeudi, Vendredi, Samedi.
    3 autocars de 32 places, plus 1 en réserve.
    Personnel ; 1 chef d’exploitation,
    2 employés de bureau,
    2 conducteurs de cars,
    1 mécanicien faisant conducteur de réserve.
    Véhicule de 30 places non acquis à l’entrée en guerre de la France,
    Remplacement d’un car requis par l’armée française en septembre 39,
    Remplacement d’un car requis par l’armée allemande en juin 40.

    Les constructions et terrain à Barbizon ont été cédés le 9 mai 1941 à Monsieur Peignon F. charcutier à Paris 6 rue des martyrs pour 30 000 frs par M. Lavalette à Perthes, soit un terrain de 1800 m² ayant une largeur d’environ de 11 mètres en moyenne et une gare en bois de 4x 4 m en très mauvais état.

    En 1944 les 4 cars ont été enlevés par les allemands sans être remplacés, les matériels ont été loués à un autre réseau faisant parti de la société,
    Le transport de marchandise est arrêté depuis avril 1944 sur réquisition par les allemands et n’a pas été remplacé depuis.
    Barbizon par les ponts et chaussées en 1947 à l’occasion de la réfection de la chaussée n’a plus ces rails, vente par le concessionnaire 208.803 frs
    Chailly en bière en 1948 à l’occasion de la réfection de la chaussée, vente au domaine pour 53.000 frs.
    Exploitation de la ligne par la C.G.E.A, siège à Paris 2 rue bois Boulogne, au risque et périls de la société.
    Chailly en bière ; Bâtiment avec étage de 8,25 X 7,25, Hall 4,75 X 4, Magasin 12 X 5, Terrain de 10 000 m², cédés le 20 février 1950.
    Malgré des subventions versées par l’Etat, le département et les communes :
    Le 77 pour 15.000 frs par Kms de ligne soient 315.000 frs pour 21 kms.
    Etat pour 18.010frs de 1902 pendant 10ans, puis 17860 frs pendant 5 ans, puis 16360 frs pendant 14 ans jusqu’en 1931.
    Il apparait que le réseau malgré des débuts prometteur n’a pas su voir es changements de transport, et entre 1938 et la fin le déficit d’exploitation comblé par le 77 pour :
    1938 27.000, 1939 75.000, 1940 65.000, 1941 182.000,
    1942 175.000, 1943 224.000, 1944 190.000, 1945 171.000,
    1946 664.000, 1947 801.000, 1948 1.473.000, 1949 1.815.000, 1950 880.000.

    Pour finir par un déficit en 1943 165.000, 1944 437.000,1945 205.000,1946 725.000, 1947 1.570.000, 1948 3.108.000,1949 3.875.000 frs, un rapport des services Voies Ferrées d’Intérêts Locale demande l’arrêt du service, à cause d’une gestion de personnel trop passive, pour faire marcher 2 autocars et faire 7.000 kms par mois 6 agents étaient maintenus en service, l’utilisation importante étant le mercredi et le samedi pour aller au marché de Melun.
    Convention du 29 juin 1950 le 77 reprenant la concession, par liquidation du matériel et des constructions.
    1950, Vente des terrains 2772 m² et bâtiment à Melun 15 rue des marronniers pour un total de 3.332.000 frs à Vandrand.
    1 juillet 1950 reprise par le 77 de la ligne.
    Réseau déclassé le 5 mars 1952.
    23 avril 1953, remplacement pour cause de déviation de la R.N. 76 autour de Chailly en bière.
    Arbonne- la- foret a cédé des terrains le 3 mars 1961 en reliquats, bordant la limite de 10 mètres de terrain cédé par concession, les quelques mètres carrés ayant trouvé preneur par les riverains.

    Sources : Archives Départementales de Seine et Marne et Archives Municipales de Melun.

  • Histoire d’eau

    Partout où l’humanité s’est installée, l’eau y joue un rôle primordial.

    Sans eau pas de vie. Barbizon n’y échappe pas.

    Dans les temps reculer des siècles passés, l’eau était présente en abondance.

    Barbizon modeste hameau à sa création avant le 9° siècle devait sa situation en bordure de la forêt de Fontainebleau, position choisit avec soin, non loin de Chailly en b!ère, lieu de naissance des futures barbizonnais, prés des lieus de chasses et en bordures des champs qui produisaient en fonction de la population, passage entre Melun et Montargis pour ce rendre à Orléans du temps de l’empire romain.

    la situation de la Grande Rue rue unique de Barbizon pendant des siècles ! est semble-t-il en parfaite correspondance avec le partage des couches géologiques du sous-sol du village.

    carte du Bureau Géologique Français

    Le village avant l’arrivée de l’adduction d’eau était fourni par une multitude de puits intra-muros et des plans d’eau présents en forêt voir en plaine.

    Ici c’est une carte de 1770 étrangement aussi Barbizon est figuré par un signe désignant une métairie et une voie partant vers Macherin, hameau de Saint Martin en Bière, cette voie coupe des bois qui se trouve vers le lieu dit Rochefort et à gauche la Barbizonnière, pas de Grande Rue pas de chemin allant vers la forêt.

    L’eau présente à toutes saisons, ici sur cette peinture de 1880 avec le troupeau de moutons sortant de la rue de Fleury ( aujourd’hui) et se rendant à l’allée aux vaches, nous y voyons que l’état général est plutôt déplorable la boue et l’eau sont présents mais la physionomie de la rue est là et le restera pour longtemps encore.

    Une des fermes de Barbizon, certainement la plus grande encore de nos jours était située au bout du village de l’autre coté de la forêt, elle a appartenu pendant des siècles, c’est la Ferme du Couvent, attribué aux pères de l’abbaye des Saints-Pères de Melun jusqu’à la révolution Française. Nous y voyons l’état des bâtiments vers 1880.

  • Une exposition au Japon

    Une exposition c’est tenue au Japon sur le thème de l’aviation avec un les frères Farman.

  • Nouvelles information sur Bodmer

    Suite à un post sur Barbizon, j’ai retrouvé les dates et lieu de décés de Karl Bodmer dit Charles puisque né en France et fils de Karl Bodmer, certainement pour ne pas les confondre l’un continua à s’appeler Karl puisque venant de Suisse, et son descendant Charles puisque Français !

    Enfin voilà un ancien barbizonnais identifié, il était né à Chailly en bière, selon l’acte de l’état-civil en date du 11 Septembre 1854, mais nous savons que ces parents demeuraient …….

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    Dénombrement 1856 de Chailly-en-bière.

    Il est mort le 18 Octobre 1937 à son domicile, Villa Saint-Jacques, n°4.

    transcription de l’acte de décès;

    Bodmer Karl acte numéro 4788.

    Le 18 Octobre 1937, 16 heures, est décéde en son domicile, Villa Saint-Jacques, 4, Karl dit Charles Bodmer né à Chailly en Bière ( Seine-et-Marne ) le 11 septembre 1854, photographe, fils de Karl Bodmer et de Anne Plesfer, époux décédé, veuf de ….. sans autres renseignements. Dressé le 20. Octobre 1937, 10 heures, sur la déclaration de Rosalie EAMBON, 39 ans, mercière, rue Sophie Germain, 7, qui, lecture faite, a signé avec nous, Gabriel de Saunière, adjoint au maire du XIV° arrondissement de Paris, chevalier de la Légion d’Honneur.

    Il est enterré à Thiais Val de marne 

  • Nom d’une pipe

    « En 1850, était vendu dans Barbizon et ailleurs des pipes représentant des « personnages à surprise » et entre autres les célèbres bizets.
    Le « personnage à surprise » est une statuette anthropomorphe, haute d’une vingtaine de centimètres, dont la tête, creuse, est un fourneau de pipe. Cette tête se prolonge par une tige, également creuse – le tuyau de la pipe – et s’emboite dans le corps, lequel forme support.
    Les bizets eux sont des personnages populaires dans la France des années 1830 -1850, ce sont des miliciens de la garde nationale chargée du maintien de l’ordre. Dans les campagnes, ils sont généralement vêtus d’une blouse, serrée à la taille par un ceinturon, de « couleur bleuâtre, un peu violacée comme le plumage d’un pigeon sauvage, le biset, d’où leur nom.
    Ces gardes sont fiers de porter l’uniforme nostalgique de la glorieuse épopée napoléonienne, célébrées par l’imagerie d’Epinal, moqués par les caricaturistes, ils vont disparaitre en 1871, au lendemain de la commune de Paris à laquelle ils s’étaient ralliés.
    Ces petits bonshommes de bois, au ventre et au nez boudinée, un peu grotesques dans leur uniforme étriqué, sont aujourd’hui recherchés par les collectionneurs. »

    Extrait d’un article de Eric MARTIN parut dans « le livre de la pipe 1997 » Académie internationale de la pipe PARIS

  • Réflexions sur l’origine du village

    Les découvertes n’ont encore pas livrées la raison première qui vit apparaître notre village dans cette contrée si magnifique, était-ce la proximité de la forêt, l’éloignement des nobles possédant, trouver à manger dans la proche forêt, une approche semble se dessiner tout de même ;

    Les recherches archéologiques ont permis de découvrir des sites préhistoriques en forêt de Fontainebleau indiquant la présence humaine dans celle-ci, de même que vers l’Amont à Melun, qui indiquent une transhumance comme à Pincevent près de Montereau, donc nos ancêtres préhistoriques connaissaient la région pour ces passages de troupeaux de rennes qui passaient aux gués le long de la Seine.

    L’époque gauloise, période civilisée la plus éloignée mais connue, nous apprends que les peuples gaulois étaient travailleurs, industrieux et organisés, la surface de la France était couverte de villes, villages, fermes, ensembles industrieux, élevages d’animaux utiles à l’homme pour vivre, cultiver et faire la guerre. la Seine et Marne était un de ces pays gaulois fortement peuplé proche de Paris , situé entre deux grands peuples les belges au nord et les sénonais au sud les échanges commerciaux se devaient être riches et variés, l’arrivé des romains par contact ou par conquête plus tard à encadrer le territoire et certainement rationalisé l’espace mais là aussi des traces du passé existe, le territoire est sillonné par des voies romaines reliant entre-elles les villes principales (civitates) et les villes secondaires (vici). de cette époque le territoire de l’actuelle Seine-et-Marne comporte plusieurs villes gallo-romaines ayant laissé des traces jusqu’à nos jours : Meaux (Lantinum) est la capitale de la tribu des Meldes ; Melun (Melodunum) est un vicus de la cité des Sénons ; Châteaubleau (Rigobriga ou Riobe) et Chailly-en-Brie (Calagum) sont d’importants villages étapes sur la voie romaine reliant la Méditerranée à la Manche. On connaît également les sites romains de Divodurum (Jouarre), et l’emplacement de Vellaudunum, étape connue de Jules César lors de la guerre des Gaules, a été souvent identifiée à Château-Landon.

    Le réseau gallo-romain est donc constitué de voies d’importances diverses. Parmi celles dont le tracé subsiste aujourd’hui, on compte notamment :

    • la via Agrippa reliant Lyon (Lugdunum) à Boulogne-sur-Mer (Gesocribate), qui traverse la Seine-et-Marne du sud au nord, en passant par Jaulnes, Châteaubleau, Chailly-en-Brie et Meaux ;

    • une voie qui relie Meaux à Troyes (Augustobona) en passant par Chailly

    • une voie qui relie Melun à Chailly

    • une voie qui relie Melun à Etampes (Stampiae)

    • une voie qui relie Paris (Lutetia) à Lyon, en passant par Château-Landon

    • le chemin de César, qui relie Orléans (Cenabum) à Sens (Agedincum) en passant par Dordives et Bransles

    • le chemin de Chartres, qui relie Château-Landon à Chartres (Autricum).

    Il y avait aussi des voies reliant Lutèce à Reims (Durocortorum) par Meaux, et reliant Orléans à Melun.

    Ces voies romaines sont généralement pourvues de relais établis à distance régulière, afin que l’on puisse se reposer (soi-même et sa monture) et se ravitailler. Un exemple est visible à Pécy, en bordure de la via Agrippa. Un panneau explicatif permet de comprendre les vestiges présentés.

    nous avons une présence très forte de voies entre Ponthierry et Macherin ( article dans Pagus Melodunensis n°1 mai 1985) une voie romaine reliait Melun à Orléans , mais le tracé n’ai pas encore établi avec certitude , le plus probable pour la naissance du village, pour l’instant, semble un arrêt romain, en effet les récentes découvertes sur cette période changent le point de vue que l’on s’en faisait, l’espace géographique était couvert d’agglomérations de maisons dont les membres de la communauté s’étaient spécialisés dans une branche de l’économie de l’époque ; travail du bois, des champs, de la poterie, de la transformation alimentaire, de centres de travail spécialisés dans le traitement préindustriel des matériaux et de leurs transformations aussi.

    Il faut attendre 808 pour voir apparaitre le nom de notre village sur une carte de l’époque.

    Tandis qu’à Chailly l’ancienne seigneurie appartenait à des chevaliers de noble race, des moines la possédaient à Barbizon. C’étaient les bénédictins des Saints Pères de Melun. Ils étaient riches ces moines ; leurs biens s’étendaient dans la plupart des paroisses voisines de Melun, à plusieurs lieues à la ronde. Les rois s’étaient plu à les combler de domaines, de rentes et de droits féodaux ; les nobles de l’époque avaient imité cet exemple et le patrimoine de l’abbé et de ses religieux s’était promptement arrondi.

    Dès le douzième siècle, Barbizon appartenait aux hôtes de Saint père de Melun. Philippe Auguste et plus tard Philippe le hardi renoncèrent en leur faveur à certains droits seigneuriaux. Les moines augmentèrent leurs possessions ; en 1362 nous savons que Charles, duc de Normandie et dauphin de Viennois, fils aîné du roi, possédait des arrivages sur Barbizon et d’autres villages alentours. C’est ainsi qu’en 1346 Jean de la Granche, écuyer, et Marguerite de Sivry sa femme leur vendirent des droits de champart, coutumes, rentes et droits à Barbizon.

    Au dix-septième siècle la ferme seigneuriale rapportait 1600 livres ; les religieux se réservaient les perceptions des censives, rentes et coutumes, avec tous les profits, fruits, et revenus résultant des droits de justice. Cet état de choses dura jusqu’en 1790.

    Depuis la révolution française Barbizon est rattaché à Chailly- en- bière, devenant un hameau dans la circonscription municipale de cette commune.

    Si au début de la vie de notre village les maisons étaient en torchis et toits de chaumes la bonne fortune des uns, permit la transformation des maisons en briques et toits de tuiles pour certains, puis l’émergence de l’école de peinture de Barbizon fit apparaître les maisons bourgeoises puis les résidences de luxe, hôtels et autres commerces, aux services de ces habitants, des touristes et autres visiteurs venues voir ce petit hameau à la voie si forte, puis cette commune.

    Les villas et Demeures de Barbizon semblent être construites dans un ordre disparate, comme si la nature elle-même en avait ordonnée l’éclosion par ci par là, faisant du village une expérience qui lui est si chère et dont la fin n’ai pas encore venu, au vue des nouvelles venues !

    Les maisons de notre village reflètent les modes et les courants de constructions des architectes de notre beau pays, cette prolifération de formes et de couleurs s’en accommode très bien, au plaisir des yeux s’ajoute la joie des façades bigarrées et des pérégrinations dans les rues de notre village Barbizon.

    Vue du village vers 1920 (c) collection privée.