Les grands-parents paternels sont Corses, mais c’est à Rome avec les armées de Napoléon III en 1863, que naquit mon père, mon grand-père pourtant trésorier-payeur aux armées trouva le malheur par un boulet tiré par un officier français, la grand-mère pour ne pas avoir à subvenir aux besoins de ces deux enfants les envoya à un pensionnat à Moret sur Loing.
Après des études son père Henri monte à Paris avec une lettre d’introduction auprès de M. Masson Conservateur du musée du Luxembourg, il parvint grâce à ces dons de charmeur et de persuasion à monter son entreprise de livre de luxe sur l’art, les Éditions d’arts Henri Piazza, au tirage très limité et au prix élevé, qu’il faisait imprimé à crédit et apportait chez les acheteurs grâce à une charrette prêté par M. Masson. Il fréquentait le salon de Mme Ménard-Dorian, où il se lia d’amitié avec le colonel Piquart qui lui parla du trio Chaigneau. Il réussit à se faire inviter à une soirée et voulu revoir les trois sœurs et plus particulièrement Marguerite, violoncelliste, mais elle devait partir pour une tournée européenne, et du pour revoir Marguerite attendre le retour triomphant du trio, toutes trois décorées de médailles offertes par la reine Mary de hollande, du Kaiser, du future vice roi des indes lord Reading et la reine d‘Espagne.
Piazza a fait construire une maison à Barbizon où il recevait ces amis et proches, dont ces beaux parents, la famille de Ferdinand Chaigneau qui lui avait fait construire la fameuse villa la Bergerie.
Un livre écrit par Madame Denise Tual, descendante de cette lignée remplit de prestigieuses personnes. Ces histoires sont toutes de merveilleux récits d’une autre époque révolue.