Le Train à Melun


Avant le train.

Il existait des routes d’accès pour parcourir le trajet de Paris à Melun, Le chemin qui emprunte l’ancienne voie romaine qui continue vers Sens, depuis Sully il n’est plus entretenu de même que celui de Corbeil à Melun par l’autre rive de la Seine.

Le Trafic se fait par la voie de Ponthierry et Chailly en bière, par l’adoucissement des buttes de ces deux villes et l’élargissement et le pavage de cette voie. Avant les trains s’arrêtaient à Corbeil et un service hippomobile prenait le relais jusqu’à Melun, c’est environ plus d’une centaine de personnes dans plus mauvais jours à plusieurs centaines les bons jours, voir plus les fin de semaines, jours fériés et autres évènements importants locaux nationaux ou familiaux. Le reste du trajet en voitures hippomobiles pour les plus chanceux dans ceux du service régulier et officiel, en 3Heures et quelques pour ce rendre à Fontainebleau pour un prix de 2 à 3 F. les autres payaient jusqu’à 15F; dans des conditions rudes voir dangereuses dans des équipages de fortune.

La gare P.L.M. de Melun

En 1841 une bataille se livre pour choisir l’axe principal de la ligne, soit par Troyes pour se rendre à Dijon plaque tournante des Centres ferroviaire de Paris Strasbourg Lyon, dans les départements et grande villes économiques pour s’attribuer le passage de la ligne les élus font grand bruit.
Mais la ligne Paris-Strasbourg était déjà dans les cartons de la commission centrale et un doublement par Troyes n’est pas prioritaire, par contre Marseille port important de la France à cette époque se devait d’être relie à Paris comme Le Havre-Paris ligne existante à cette date. Un tracé est en cours d’étude pour être retenue ; Paris Corbeil Melun Montereau Sens Joigny Tonnerre Semur Pouilly Dijon Beaune Chagny Chalons.
Il faut savoir que pour se rendre à Lyon par la navigation il fallait 2 mois et il en coutait 70 frs, par roulage ordinaire 18 jours et 100 frs, en diligence à une moyenne de 8 km/h 54 heures et 52 frs, par le chemin de fer à une moyenne de 32 Km /H 18 heures et 33 frs. Vive le progrès.
En 1841 la ligne Paris-Lyon est qualifié d’importante au vue des progrès effectuer en Allemagne Autriche et Russie, qui ont déjà un réseau suffisant pour amener des troupes aux portes de leurs pays rapidement, alors que nos soldats ne seront pas sortis de Paris. Le raccordement de cette ligne à celle existante jusqu’à Corbeil fera faire des économies plutôt que de crée une ligne de Paris. Le Conseil Municipale de Melun reçoit le 30 Octobre 1842 une présentation de l’avant-projet, il ait apparaitre une distance importante par rapport au centre de la ville 1200 Mètres de puis l’église saint Aspais ! , le conseil parle même :  » et conçoit on ce que Fontainebleau surtout et sa belle foret amèneront de voyageurs ?… » Melun avec ses navettes depuis la gare de Corbeil draine plus de 150 voyageurs par jours déjà.
La loi, il faut le rappeler ait que pour des concessions ferrées l’état achète les terrains exécute les terrassements, construit les ouvrages d’arts, la compagnie pose les voies, construit les stations, fournit le matériel d’exploitation.
Mars 1843 des réunions sont organisé pour souscrire aux obligations des compagnies pour faire pression sur les décisions.
Octobre 1843 le projet se précise par la création d’un comité de défense en Seine et Marne pour centraliser les amis du projet Paris-Lyon par l’Yonne. Une délibération du conseil municipale de Brie-Comte-Robert est annexée à une demande de Melun, un autre conseil se voit demander un vote pour faire adopter le passage du trajet par la vallée de l’Yerres.
Juillet 1845 l’embranchement Corbeil Melun est adopté, des membres éminents de la région, financier, politique, commerçant s se rapprochent de Melun pour obtenir la concession, selon eux il faut aller vite pour mettre en place ce tronçon.
26 Mars 1846, avis d’enquête publique pour Melun et les communes avoisinantes sur le futur trajet du chemin de fer qui se déroule du 1 au 8 avril, mais une seconde enquête est faite pour rectifier le trajet.
Novembre 1846 avis du préfet pour réglementer la circulation maritime devant les Tavaux pour l’a construction du pont du Mée. Problème ce pont ne fait l’unanimité au conseils de Melun et du Mée qui joint une lettre de ce conseil qui rappelle que ce genre de pont avec des aménagement en remblais sur les côtes à causer de grand dégât à Vierzon et de nouvelles arches seraient le bienvenue, le conseil de Melun se joint pour lui exprimer le problème des glaces qui risquent de venir se rependre sur les prairies aux périodes de fin d’années.
19 Novembre 1849 Inauguration de la ligne par le Prince-Président qui passe inaugurer toute la ligne et ses gares.
27 juin 1897 inauguration de la seconde ligne qui doublera la précédente, en passant de l’autre rive de la Seine.
Source : Archives Municipales de Melun

La vie du rail N°1126 décembre 1967

doublement des lignes à la gare de Melun

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