Auteur/autrice : pregra66

  • Demeures et villas

    Avec la présence des nombreux peintres jusqu’en 1899, Barbizon attira avec eux d’autres personnes du monde des arts et lettres, il y eut alors un accroissement du village et de sa population, de nouvelles constructions y virent le jour dont certaines eurent le privilège d’être immortalisées sur des cartes postales.

    Vue d’ensemble de Barbizon

    Un ancien relais de chasse royale

    La Plantabo, situé sur la crête la plus haute du village, un point de repaire ancien

    La Bergerie initiale habitation de F. Chaigneau.

    Le Relais,

    Le Monastère, construction atypique de M.Thorel

  • Barbatruc …

    D’où vient le nom de Barbizon et les noms des voies qui le compose ?

    Barbizon a reçu des dénominations différentes depuis sa création;

    Barbitione Villare (808) ; Barbuison (1222) ; J. de Barbisone (1293) ; Barbison en Gastinois (1385) ; Barbiron (1392) ; Barbuyson (1413) ; Barbisson (1437) ; Barbizon (1487). tirer du site Dicotopo

    le plus vieux nom connu du village Barbitione Villare (808) est par le terme Villare d’origine gallo-romaine,cela pousse la naissance à une date beaucoup plus lointaine que celle de 808 !

    Il existe d’autres Barbizon en France :

    Voie(s)

    Nom (Code postal)

    • Rue de Barbizon, Le Mée-sur-Seine (77350)
      (77) Seine-et-Marne Île-de-France
    • Rue de Barbizon, Savigny-le-Temple (77176)
      (77) Seine-et-Marne Île-de-France
    • Rue de Barbizon, Cesson (77240)
      (77) Seine-et-Marne Île-de-France
    • Place de Barbizon, Montpellier (34000)
      (34) Hérault Occitanie
    • Chemin de Barbizon, Chartres-de-Bretagne (35131)
      (35) Ille-et-Vilaine Bretagne, étonnant tous ces Barbizon !

    tirer du site https://toponymes.fr/

    Puis il y a ces drôles de noms de rue, comme dans beaucoup de villages ruraux français !

    La Fosse à Prévost certainement un endroit avec un dénivelé assez fort pour le voir par rapport au sol environnant et situé devant , devant quoi le village les champs ?

    Long boyau des champs parallèles de grandes dimensions comme les longs réages dans une commune à coté

    Vallée de Barbizon un endroit plus creux et protégé des frimats

    Montoir au Bouquin un montoir est un lieu plus élevé que les alentours, un bouquin est un lièvre ou un lapin mâle, cela devait être un lieu où les lapins sauvages devaient être particulièrement prolifiques !

    Le(s) Jacquettes peut-être un rapport avec les jacques, pourpoint à manches et rembourré, servant à la fois de vêtement et de protection, en usage au Moyen Âge.

    Rochefort un endroit où les rochers de la forêt de Fontainebleau viennent s’arrêter dans le village

    Les Neuf Arpents

    Legrand Cléau il existait vers 1850 quelques personnes habitants avec ce nom.

    Champs Gautier

    Le Reposoir

    Les Charbonnières lieu de préférences où les charbonniers y exerçaient leur travail, loin des habitations et prés de la foret lieu de provenance de leurs charbon

    La Bête

    Les Quatre croix lieu où se croise quatre chemins

    La Pierre Bouquin endroit où les lièvres venaient se réchauffer au soleil sur des minéraux déjà chaud où bien pour y voir de loin les chasseurs de l’époque !

    Bois de la justice tout est dit, bien à l’écart du village mais prés d’une grande route de circulation pour rendre doux les populations locales!

    La Marnière la marne devait y être pas trop loin dans le sol voir un marécage ou un bourbier par temps pluvieux !

    Bois Roche moreau des roche s’y trouvent en affleurement dans le prolongement des gorges de la Forêt de Fontainebleau

    Voir l’article sur la toponymie des rues françaises.

  • Salon de Coiffure

    Le coiffeur M. Barbey Hippolyte, issus de Chailly en bière, tenait le salon de Barbizon avec ici sur la Carte postale son employé Lallia Julien venant de Egreville. Entre 1906 et 1911 présent, le salon a été détruit pour agrandir la rue qui venait de la place de l’Angélus pour que les premières voitures puissent se croiser sans problème.

    M. Huillery Edouard est présent sur le dénombrement de 1921, son commerce est située entre la boulangerie et le commerce de receveur- buraliste.

    27 mars 1935, Jacque Simone née Jobert ouverture de commerce, commerce de salon de coiffure, Grande rue au 1 avril 1935,Il s’agit certainement de l’emplacement actuel du salon.

    un coiffeur eut son heure de gloire sur un vélo en Juin 1954

  • Charles Eustache

    nous sommes en 1846, de Barbizon part une correspondance fournit pour Charles Eustache.

  • Cabaret Fénisse

    Établissement certainement situé au coin des rues du 23 Aout et de Fleury, il était signalé présent en 1836, sa présence avant est certaine.

    Dans les villages ruraux de France , la consommation de vin fabriquée avec les vignes des paroisses, était chose commune, simulant pour les travailleurs de force, les calories présentes étaient rapidement restituées par évaporation de la sueur produite en quantité durant les longues heures de travail été comme hiver.

    lettre de Fenisse Honoré à Charles Eustache de Barbizon à Paris 1846.

    une correspondance entre Charles Eustache, né à Paris le 6 novembre 1820 et mort à Cherbourg le 10 février 1870, est un peintre de la Manche.

    EUSTACHE, François Jonas (1778 – 1838)
    François Jonas Eustache est né le 5 février 1778 au Havre. Il sort de l’École Polytechnique pour entrer à l’École des Ponts et Chaussées le 17 février 1800. Il est nommé Ingénieur ordinaire le 28 juillet 1802. Il a été employé à Cherbourg en qualité d’Ingénieur des travaux maritimes jusqu’en mars 1809. Il est ensuite employé à Dieppe en tant qu’Ingénieur ordinaire des Ponts et Chaussées pendant trois ans. Il est nommé Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées par décret du 7 février 1812, il est alors employé en cette qualité à Bordeaux jusqu’à novembre 1813. Il rejoint alors le département de Seine et Marne, au même titre. Le 23 janvier 1814, il a été mis à la disposition du ministre de la Guerre et a servi en qualité de Colonel du Génie jusqu’au 30 mars suivant. Ses services militaires lui ont valu d’être nommé Chevalier de la Légion d’honneur, par ordonnance royale du 24 octobre 1814. Il décède à Aix-les-Bains en 1839

    Fénisse Honoré, 31 ans et sa femme Taboureau Louise 34 ans, sont au commande de cet établissement, ainsi qu’en 1841. En 1846, on le retrouve marié avec Adèle Chauveau qui décède malheureusement le 9 juin 1848, Il se remarie le 14 Mars 1849 à Saint Sauveur avec Sophie Hapoline Mollard et nous les trouvons encore comme tenancier du cabaret en 1851, par contre en 1856 nous trouvons Vannier Joseph et Leroy Élisabeth possible successeurs du cabaret. En 1861 autre changement avec l’arrivée de Fouché Jacques et Brezard Louise, après quoi le cabaret disparait en tant d’établissement public.

  • Alexandra Hôtel

    Par la constitution de la société Blanck et Lombardo , crée par messieurs Blanck et Lombardo, tous deux hôteliers le 21 Novembre 1898, dans la maison Giaume, située à l’angle du Boulevard du Nord et de l’avenue Saint-Charles, pour une durée de dix huit années avec une valeur de 150.000 francs, chacun pour moitié comme diffusé par annonce dans le Journal de Monaco, l’établissement hôtel et restaurant Alexandra Hôtel prenait son envol dans la principauté.

    Les affaires n’étant pas se quelles devaient être Lombardo décide de vendre sous condition suspensive ces parts à son associé le 26 Novembre 1901. Le 19 décembre la société est dissoute devant notaire par la résolution de la clause suspensive. Pas d’entente entre les gérants, mauvaise conjoncture, gestion, voir un concurrent inapproprié en terre monégasque!

    Par suite de quoi le 24 aout 1903 une annonce nous apprend que sur demande du sieur Giaume propriétaire des murs, est procéder à une vente aux enchères publiques du dit fond de commerce pour une mise à prox de 60.000 francs. Le 29 Décembre de la même année une annonce fait état d’une somme de 31.647 francs provenant de la vente de l’alexandra hôtel pour régler à l’amiable sur la répartition des créances de la dite société.

    Apparait alors notre E.J. Schaller de Barbizon, par un article sur le Journal de Monaco, en date du 20 mars 1905 il se rend acquéreur de cette établissement que lui cède le sieur Etienne Fleury. Une information dans le journal l’Abeille de Fontainebleau incite les nombreux visiteurs et clients à Barbizon à leurs faire savoir que M. Schaller ouvre à Monaco l’Alexandra hôtel. Mais comme le dit le proverbe, jamais deux sans trois! Et advint se qui devait arriver, une vente aux enchères publiques sur saisie aura lieu le 30 novembre 1909 à la requête de monsieur Thérésius Giaume, marchand-boucher et propriétaire à Monaco, pour une mise à prix de 65.000 francs. ainsi se termine cette aventure méditerranéenne.

  • Marcel Thomas

    Marcel Thomas coiffeur à Barbizon est un cycliste émérite, sur La Route de France, course cycliste nationale, il remporte la première étape Dinard-Plougasnou, ainsi que la seconde Plougasnou-Lorient. Dans un article élogieux du magazine sportif Miroir-sprint en date du 8 juin 1954 il y apparait dans les premières étapes de cette course. Un portait détaillé le présente comme un solide gaillard, 1m73, 72 kilos, un buste large et la taille fine, son front l’égerment dégarni de cheveux blonds flous, « trahit » apparemment ses 24 ans. Il est né, en effet, le 27 Avril 1930 à Blénod, dans l’Yonne. Deux fois représentant de la France au championnat du Monde des routiers amateurs au Luxembourg et à Lugano.

  • Frères Farman

    Entrée des Usines Henri Farman

     Premier atelier de Henry en 1908 à Bouy près de Châlons-sur-Marne.

    Son frère Maurice installe ses ateliers à Buc.

    Usine commune rue de Silly à Boulogne-Billancourt. Terrain à Toussus-le-Noble. Une première société est crée le 2 Avril 1920 entre son frère et lui-même; la Société des Aéroplanes Henri et Maurice Farman. Puis le 14 Mai 1925 la société change de nom, devenant Société Henri et Maurice Farman, le 24 Décembre 1927, le même nom est déposé puis le 26 Octobre 1932 une Société Anonyme HMD Farman, Henri Maurice

    Cet ensemble industriel fut entièrement détruit pendant la II° G.M.

    En 1941 naissance d’une Société Anonyme des Usines Farman (S.A.U.F.). Usines à Billancourt puis Suresnes, intégrée dans la S.N.C.A.S.O. en 1944.

    Nouveau démarrage de la société en 1952 à Toussus-le-Noble grâce à Marcel Farman, fils de Maurice. Dissolution en 1956.

  • Constructions Collectives

    • Cabaret Fénisse

      Établissement certainement situé au coin des rues du 23 Aout et de Fleury, il était signalé présent en 1836, sa présence avant est certaine. Dans les villages ruraux de France , la consommation de vin fabriquée avec les vignes des paroisses, était chose commune, simulant pour les travailleurs de force, les calories présentes étaient rapidement…

    • Alexandra Hôtel

      Par la constitution de la société Blanck et Lombardo , crée par messieurs Blanck et Lombardo, tous deux hôteliers le 21 Novembre 1898, dans la maison Giaume, située à l’angle du Boulevard du Nord et de l’avenue Saint-Charles, pour une durée de dix huit années avec une valeur de 150.000 francs, chacun pour moitié comme…

    • L’ Aviation à Barbizon

      L’aviation à Barbizon est une vieille histoire, puisque Maurice Farman se fit construire une demeure avec parc et maison de gardien à l’entrée du village entre le Chemin de la Messe de Samois et la rue du Champs Gauthier. la première guerre mondiale fût l’occasion de la venue de l’aviation militaire naissante vers la Roches…

    • Les Charmettes

      La saga d’une famille Suisses à Barbizon les Schaller Les Schaller , famille originaire de Suisse, sont venu s’établir à Barbizon à la suite du décès d’un autre Suisse , Karl Bodmer, mort à Paris en 1893. L’arrivée du tramway de la gare de Melun y est pour quelque chose. L’établissement devient une référence pour…

    • La Boulangerie

      Le pain, aliment premier cultivé depuis la sédentarisation de l’humanité est présent partout sous toutes formes. En France le pain est fabriqué par transformation de la Farine obtenue par pression sur une meule en pierre avec le blé ou autres céréales suivant les régions de production. Barbizon comme toutes les paroisses avant la révolution était…

    • La Broche

    • Au bon Coin

    • Les Charmettes

      Hôtel restaurant de Barbizon situé dans la Grande Rue du village, acheter par Monsieur Schaller suite au décès de Karl Bodmer mort à Paris lé le 30 octobre 1893 à Paris, mais sur ça demande, il se fera inhumer à Chailly-en-bière avec ces amis les peintres de Barbizon.

    • Les Pléiades

    • L’Hôtel Siron ou de l’Exposition

      L’Hôtel Siron devenu Hôtel de l’exposition suite à la visite dans le village de leurs altesses impériales Napoléon III à Barbizon, et de la vues des nombreuses toiles dans l’hôtel Siron prit ce nom. La famille Siron venu s’installer à Barbizon est originaire du département voisin de l’Yonne du village de Thorigny sur Oreuse. le…

    • La Clé d’Or

    • La station d’épuration et l’ensemble d’épandage naturel ainsi que la décharge

      Le 28 Juin 1936, il est fait état de la transformation de la décharge publique en un dépôt de boues, immondices et ordures ménagères au lieu dit « La Marinière »