Auteur/autrice : pregra66

  • Charles Tillot

    biographie sur Wikipédia.

    Carte postale 1873 G.C. de Chailly en Bière
    Cachet du Facteur de Barbizon
    Signature de Charles Tillot l’expéditeur

    Charles Tillot, un peintre français qui était un élève de Théodore Rousseau, il arrive à Barbizon 1860, en 1872 avec son fils de 9 ans et une domestique indique une aisance certaine, il habitait une maison en face de J. F. Millet, la taupinière.

  • Ziem

    né le 25 février 1821 à Beaune (Côte-d’Or) et mort le 10 novembre 1911 à Paris

    1850 : Au début de l’année, il réside à Paris, il travaille en mai et en juin à Barbizon. Voyage en Hollande, puis à Venise. En décembre, il expose au Salon à Paris.

    1853 : Il participe au Salon, se rend à Barbizon au printemps où il travaille avec Millet, Rousseau, Diaz et Daumier. Il acquiert début juillet un terrain à Montmartre, rue Lepic, pour y faire construire un atelier. Nouveau voyage en Hollande, il repart ensuite pour Marseille et revient à l’auberge Ganne, à Barbizon

    1860 : Nouveau voyage à Venise, repasse à Paris, avant de se rendre à Marseille et à Martigues. Bref passage à Paris, d’où il se rend à Barbizon, afin de se faire faire une roulotte-atelier. Il part à Martigues, il y loue une maison au bord du canal de Caronte, il y restera un an et demi.

    1863 : La première moitié de l’année se passe à Martigues et dans les environs. Il revient à Paris, expose au Salon, effectue des séjours à Barbizon. Il rencontre C.F. Daubigny.

    1865 : Il revient à Paris au printemps, expose au Salon et séjourne à Barbizon.

    1866 : Il vit à Paris au début de l’année et participe au Salon. Il achète la maison de G. Jacques à Barbizon, et se fait construire un autre atelier rue Lepic, à Montmartre.

    1867 : Il reste à Paris et à Barbizon et expose au Salon et à l’Exposition universelle.

    1868 : Au printemps, il se rend à Martigues, puis repart à Venise, via Nice. Il revient à Paris et vend sa maison de Barbizon. Il expose au salon, se promène en Normandie, avant de repartir à Venise, d’où il revient le 16 octobre pour aller à Nice, Marseille, Martigues. Il rentre passer l’hiver à Paris

    1871 : En janvier, Ziem est blessé, ses ateliers parisiens sont détériorés. Il passe l’été à Barbizon. Il part pour l’Italie et rejoint Venise, repasse par le Midi, avant de regagner Paris.

    1872 : Marseille, Martigues et Arles, avant de retrouver Venise, où il se sert d’une gondole comme atelier. Il revient à Paris avant de passer l’été à Barbizon. Il assiste à l’enterrement de T. Gautier.

    1887 : Il évolue entre Paris et Barbizon

    1906 : Séjours à Barbizon et à Nice.

    extrait tiré du site de l’association Ziem

  • Le Train à Melun

    Avant le train.

    Il existait des routes d’accès pour parcourir le trajet de Paris à Melun, Le chemin qui emprunte l’ancienne voie romaine qui continue vers Sens, depuis Sully il n’est plus entretenu de même que celui de Corbeil à Melun par l’autre rive de la Seine.

    Le Trafic se fait par la voie de Ponthierry et Chailly en bière, par l’adoucissement des buttes de ces deux villes et l’élargissement et le pavage de cette voie. Avant les trains s’arrêtaient à Corbeil et un service hippomobile prenait le relais jusqu’à Melun, c’est environ plus d’une centaine de personnes dans plus mauvais jours à plusieurs centaines les bons jours, voir plus les fin de semaines, jours fériés et autres évènements importants locaux nationaux ou familiaux. Le reste du trajet en voitures hippomobiles pour les plus chanceux dans ceux du service régulier et officiel, en 3Heures et quelques pour ce rendre à Fontainebleau pour un prix de 2 à 3 F. les autres payaient jusqu’à 15F; dans des conditions rudes voir dangereuses dans des équipages de fortune.

    La gare P.L.M. de Melun

    En 1841 une bataille se livre pour choisir l’axe principal de la ligne, soit par Troyes pour se rendre à Dijon plaque tournante des Centres ferroviaire de Paris Strasbourg Lyon, dans les départements et grande villes économiques pour s’attribuer le passage de la ligne les élus font grand bruit.
    Mais la ligne Paris-Strasbourg était déjà dans les cartons de la commission centrale et un doublement par Troyes n’est pas prioritaire, par contre Marseille port important de la France à cette époque se devait d’être relie à Paris comme Le Havre-Paris ligne existante à cette date. Un tracé est en cours d’étude pour être retenue ; Paris Corbeil Melun Montereau Sens Joigny Tonnerre Semur Pouilly Dijon Beaune Chagny Chalons.
    Il faut savoir que pour se rendre à Lyon par la navigation il fallait 2 mois et il en coutait 70 frs, par roulage ordinaire 18 jours et 100 frs, en diligence à une moyenne de 8 km/h 54 heures et 52 frs, par le chemin de fer à une moyenne de 32 Km /H 18 heures et 33 frs. Vive le progrès.
    En 1841 la ligne Paris-Lyon est qualifié d’importante au vue des progrès effectuer en Allemagne Autriche et Russie, qui ont déjà un réseau suffisant pour amener des troupes aux portes de leurs pays rapidement, alors que nos soldats ne seront pas sortis de Paris. Le raccordement de cette ligne à celle existante jusqu’à Corbeil fera faire des économies plutôt que de crée une ligne de Paris. Le Conseil Municipale de Melun reçoit le 30 Octobre 1842 une présentation de l’avant-projet, il ait apparaitre une distance importante par rapport au centre de la ville 1200 Mètres de puis l’église saint Aspais ! , le conseil parle même :  » et conçoit on ce que Fontainebleau surtout et sa belle foret amèneront de voyageurs ?… » Melun avec ses navettes depuis la gare de Corbeil draine plus de 150 voyageurs par jours déjà.
    La loi, il faut le rappeler ait que pour des concessions ferrées l’état achète les terrains exécute les terrassements, construit les ouvrages d’arts, la compagnie pose les voies, construit les stations, fournit le matériel d’exploitation.
    Mars 1843 des réunions sont organisé pour souscrire aux obligations des compagnies pour faire pression sur les décisions.
    Octobre 1843 le projet se précise par la création d’un comité de défense en Seine et Marne pour centraliser les amis du projet Paris-Lyon par l’Yonne. Une délibération du conseil municipale de Brie-Comte-Robert est annexée à une demande de Melun, un autre conseil se voit demander un vote pour faire adopter le passage du trajet par la vallée de l’Yerres.
    Juillet 1845 l’embranchement Corbeil Melun est adopté, des membres éminents de la région, financier, politique, commerçant s se rapprochent de Melun pour obtenir la concession, selon eux il faut aller vite pour mettre en place ce tronçon.
    26 Mars 1846, avis d’enquête publique pour Melun et les communes avoisinantes sur le futur trajet du chemin de fer qui se déroule du 1 au 8 avril, mais une seconde enquête est faite pour rectifier le trajet.
    Novembre 1846 avis du préfet pour réglementer la circulation maritime devant les Tavaux pour l’a construction du pont du Mée. Problème ce pont ne fait l’unanimité au conseils de Melun et du Mée qui joint une lettre de ce conseil qui rappelle que ce genre de pont avec des aménagement en remblais sur les côtes à causer de grand dégât à Vierzon et de nouvelles arches seraient le bienvenue, le conseil de Melun se joint pour lui exprimer le problème des glaces qui risquent de venir se rependre sur les prairies aux périodes de fin d’années.
    19 Novembre 1849 Inauguration de la ligne par le Prince-Président qui passe inaugurer toute la ligne et ses gares.
    27 juin 1897 inauguration de la seconde ligne qui doublera la précédente, en passant de l’autre rive de la Seine.
    Source : Archives Municipales de Melun

    La vie du rail N°1126 décembre 1967

    doublement des lignes à la gare de Melun

  • Barbizon d’avant la révolution

    Tandis que Chailly l’ancienne seigneurie appartenait à ces chevaliers de nobles races des moines là possédaient à Barbizon. C’étaient les Bénédictins de Saint Pères de Melun. Ils étaient riches ces moines, leurs biens s’étendaient dans la plupart des Paroisses voisines de Melun, à plusieurs lieues à la ronde. Les rois s’étaient plu à les combler de domaines, de rentes et de droits féodaux ; les nobles de l’époque avaient imité cet exemple et le patrimoine promptement arrondi.
    Dès le douzième siècle, Barbizon appartenait aux hôtes de saint père. Philippe-Auguste et plus tard Philippe le Hardi renoncèrent en leur faveur à certains droits seigneuriaux. Les moines augmentèrent alors leurs possessions, c’est ainsi qu’en 1346, Jean de la Granche, écuyer, et Marguerite de Sivry, sa femme leur vendirent des droits de champart, coutumes, rentes et droits à Barbizon.
    Au Dix-septième siècle, la ferme seigneuriale rapportait 1600 livres ; les religieux se réservaient la perception des censives, rentes et coutumes, avec tous les profits, fruits et revenu résultant du droit de justice. Cet état de choses dura jusqu’à la révolution.

  • Atelier Rousseau

    La commune avec une participation privé ouvrit un musée Rousseau.

    Publicité pour aller visiter le musée vers 1951
  • Fernandel

    Fernandel est venu à Barbizon pendant la Guerre 39 45 il a habité la villa Le Relais.

    Il aurait participé à un des Galas à Barbizon, organisé pour les prisonniers en Allemagne.

    Franck Fernandel écrit dans son livre, Fernandel der père en fils éditons Tallandier, « après être monté à Paris, en ayant vécu les bombardements ils viennent à Barbizon, certainement plus calme dans un Hôtel », mais il était en parti occupé par les allemands, la famille repart donc pour Marseille. Fernandel tourne des Flims pendant l’occupation, ce qui déplait forment aux F.F.I. à la libération. Il était revenu en 1944 s’installer dans cette villa à Barbizon, arrive les soldats alliés le 23 aout 1944, il sert d’interprète entre ceux ci et les FFI locale, il demande la production d’un document en anglais avec ces mots:

    The Americain Military Forces

    and the French Civilian Authorities

    are requested to let pass

    Mr Fernandel Constandin

    who is actions as liaison officer

    for the town of Barbizon

    and who will be accompagned by

    Mr …………….

    tirer du livre Fernandel de pères en fils Editions Taillandier 1991
  • Le Bois du Mée

    Propriété située en bordure de la forêt de Fontainebleau derrière les bois longeant la R.N. 7.

    première Carte postale éditée avant que Barbizon soit une commune (avant 1904)

    Monsieur et madame Fontanes étaient les propriétaire à cette époque, monsieur étant le secrétaire général de la société du Canal de Panama, grand érudit il a publié des livres sur l’Egypte.

    vue du cadastre napoléonien de l’étendue du bois du Mée
  • Piazza

    Les grands-parents paternels sont Corses, mais c’est à Rome avec les armées de Napoléon III en 1863, que naquit mon père, mon grand-père pourtant trésorier-payeur aux armées trouva le malheur par un boulet tiré par un officier français, la grand-mère pour ne pas avoir à subvenir aux besoins de ces deux enfants les envoya à un pensionnat à Moret sur Loing.
    Après des études son père Henri monte à Paris avec une lettre d’introduction auprès de M. Masson Conservateur du musée du Luxembourg, il parvint grâce à ces dons de charmeur et de persuasion à monter son entreprise de livre de luxe sur l’art, les Éditions d’arts Henri Piazza, au tirage très limité et au prix élevé, qu’il faisait imprimé à crédit et apportait chez les acheteurs grâce à une charrette prêté par M. Masson. Il fréquentait le salon de Mme Ménard-Dorian, où il se lia d’amitié avec le colonel Piquart qui lui parla du trio Chaigneau. Il réussit à se faire inviter à une soirée et voulu revoir les trois sœurs et plus particulièrement Marguerite, violoncelliste, mais elle devait partir pour une tournée européenne, et du pour revoir Marguerite attendre le retour triomphant du trio, toutes trois décorées de médailles offertes par la reine Mary de hollande, du Kaiser, du future vice roi des indes lord Reading et la reine d‘Espagne.

    Piazza a fait construire une maison à Barbizon où il recevait ces amis et proches, dont ces beaux parents, la famille de Ferdinand Chaigneau qui lui avait fait construire la fameuse villa la Bergerie.

    certainement la demeure construite en 1884 par Ferdinand Chaigneau.

    Un livre écrit par Madame Denise Tual, descendante de cette lignée remplit de prestigieuses personnes. Ces histoires sont toutes de merveilleux récits d’une autre époque révolue.

  • Les voitures à Barbizon

    une voiturette de marque ? avec son chauffeur de maitre