Tandis que Chailly l’ancienne seigneurie appartenait à ces chevaliers de nobles races des moines là possédaient à Barbizon. C’étaient les Bénédictins de Saint Pères de Melun. Ils étaient riches ces moines, leurs biens s’étendaient dans la plupart des Paroisses voisines de Melun, à plusieurs lieues à la ronde. Les rois s’étaient plu à les combler de domaines, de rentes et de droits féodaux ; les nobles de l’époque avaient imité cet exemple et le patrimoine promptement arrondi.
Dès le douzième siècle, Barbizon appartenait aux hôtes de saint père. Philippe-Auguste et plus tard Philippe le Hardi renoncèrent en leur faveur à certains droits seigneuriaux. Les moines augmentèrent alors leurs possessions, c’est ainsi qu’en 1346, Jean de la Granche, écuyer, et Marguerite de Sivry, sa femme leur vendirent des droits de champart, coutumes, rentes et droits à Barbizon.
Au Dix-septième siècle, la ferme seigneuriale rapportait 1600 livres ; les religieux se réservaient la perception des censives, rentes et coutumes, avec tous les profits, fruits et revenu résultant du droit de justice. Cet état de choses dura jusqu’à la révolution.
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Barbizon d’avant la révolution
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Une exposition au Japon
Une exposition c’est tenue au Japon sur le thème de l’aviation avec un les frères Farman.
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Nom d’une pipe
« En 1850, était vendu dans Barbizon et ailleurs des pipes représentant des « personnages à surprise » et entre autres les célèbres bizets.
Le « personnage à surprise » est une statuette anthropomorphe, haute d’une vingtaine de centimètres, dont la tête, creuse, est un fourneau de pipe. Cette tête se prolonge par une tige, également creuse – le tuyau de la pipe – et s’emboite dans le corps, lequel forme support.
Les bizets eux sont des personnages populaires dans la France des années 1830 -1850, ce sont des miliciens de la garde nationale chargée du maintien de l’ordre. Dans les campagnes, ils sont généralement vêtus d’une blouse, serrée à la taille par un ceinturon, de « couleur bleuâtre, un peu violacée comme le plumage d’un pigeon sauvage, le biset, d’où leur nom.
Ces gardes sont fiers de porter l’uniforme nostalgique de la glorieuse épopée napoléonienne, célébrées par l’imagerie d’Epinal, moqués par les caricaturistes, ils vont disparaitre en 1871, au lendemain de la commune de Paris à laquelle ils s’étaient ralliés.
Ces petits bonshommes de bois, au ventre et au nez boudinée, un peu grotesques dans leur uniforme étriqué, sont aujourd’hui recherchés par les collectionneurs. »Extrait d’un article de Eric MARTIN parut dans « le livre de la pipe 1997 » Académie internationale de la pipe PARIS
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Réflexions sur l’origine du village
Les découvertes n’ont encore pas livrées la raison première qui vit apparaître notre village dans cette contrée si magnifique, était-ce la proximité de la forêt, l’éloignement des nobles possédant, trouver à manger dans la proche forêt, une approche semble se dessiner tout de même ;
Les recherches archéologiques ont permis de découvrir des sites préhistoriques en forêt de Fontainebleau indiquant la présence humaine dans celle-ci, de même que vers l’Amont à Melun, qui indiquent une transhumance comme à Pincevent près de Montereau, donc nos ancêtres préhistoriques connaissaient la région pour ces passages de troupeaux de rennes qui passaient aux gués le long de la Seine.
L’époque gauloise, période civilisée la plus éloignée mais connue, nous apprends que les peuples gaulois étaient travailleurs, industrieux et organisés, la surface de la France était couverte de villes, villages, fermes, ensembles industrieux, élevages d’animaux utiles à l’homme pour vivre, cultiver et faire la guerre. la Seine et Marne était un de ces pays gaulois fortement peuplé proche de Paris , situé entre deux grands peuples les belges au nord et les sénonais au sud les échanges commerciaux se devaient être riches et variés, l’arrivé des romains par contact ou par conquête plus tard à encadrer le territoire et certainement rationalisé l’espace mais là aussi des traces du passé existe, le territoire est sillonné par des voies romaines reliant entre-elles les villes principales (civitates) et les villes secondaires (vici). de cette époque le territoire de l’actuelle Seine-et-Marne comporte plusieurs villes gallo-romaines ayant laissé des traces jusqu’à nos jours : Meaux (Lantinum) est la capitale de la tribu des Meldes ; Melun (Melodunum) est un vicus de la cité des Sénons ; Châteaubleau (Rigobriga ou Riobe) et Chailly-en-Brie (Calagum) sont d’importants villages étapes sur la voie romaine reliant la Méditerranée à la Manche. On connaît également les sites romains de Divodurum (Jouarre), et l’emplacement de Vellaudunum, étape connue de Jules César lors de la guerre des Gaules, a été souvent identifiée à Château-Landon.
Le réseau gallo-romain est donc constitué de voies d’importances diverses. Parmi celles dont le tracé subsiste aujourd’hui, on compte notamment :
• la via Agrippa reliant Lyon (Lugdunum) à Boulogne-sur-Mer (Gesocribate), qui traverse la Seine-et-Marne du sud au nord, en passant par Jaulnes, Châteaubleau, Chailly-en-Brie et Meaux ;
• une voie qui relie Meaux à Troyes (Augustobona) en passant par Chailly
• une voie qui relie Melun à Chailly
• une voie qui relie Melun à Etampes (Stampiae)
• une voie qui relie Paris (Lutetia) à Lyon, en passant par Château-Landon
• le chemin de César, qui relie Orléans (Cenabum) à Sens (Agedincum) en passant par Dordives et Bransles
• le chemin de Chartres, qui relie Château-Landon à Chartres (Autricum).
Il y avait aussi des voies reliant Lutèce à Reims (Durocortorum) par Meaux, et reliant Orléans à Melun.
Ces voies romaines sont généralement pourvues de relais établis à distance régulière, afin que l’on puisse se reposer (soi-même et sa monture) et se ravitailler. Un exemple est visible à Pécy, en bordure de la via Agrippa. Un panneau explicatif permet de comprendre les vestiges présentés.
nous avons une présence très forte de voies entre Ponthierry et Macherin ( article dans Pagus Melodunensis n°1 mai 1985) une voie romaine reliait Melun à Orléans , mais le tracé n’ai pas encore établi avec certitude , le plus probable pour la naissance du village, pour l’instant, semble un arrêt romain, en effet les récentes découvertes sur cette période changent le point de vue que l’on s’en faisait, l’espace géographique était couvert d’agglomérations de maisons dont les membres de la communauté s’étaient spécialisés dans une branche de l’économie de l’époque ; travail du bois, des champs, de la poterie, de la transformation alimentaire, de centres de travail spécialisés dans le traitement préindustriel des matériaux et de leurs transformations aussi.
Il faut attendre 808 pour voir apparaitre le nom de notre village sur une carte de l’époque.
Tandis qu’à Chailly l’ancienne seigneurie appartenait à des chevaliers de noble race, des moines la possédaient à Barbizon. C’étaient les bénédictins des Saints Pères de Melun. Ils étaient riches ces moines ; leurs biens s’étendaient dans la plupart des paroisses voisines de Melun, à plusieurs lieues à la ronde. Les rois s’étaient plu à les combler de domaines, de rentes et de droits féodaux ; les nobles de l’époque avaient imité cet exemple et le patrimoine de l’abbé et de ses religieux s’était promptement arrondi.
Dès le douzième siècle, Barbizon appartenait aux hôtes de Saint père de Melun. Philippe Auguste et plus tard Philippe le hardi renoncèrent en leur faveur à certains droits seigneuriaux. Les moines augmentèrent leurs possessions ; en 1362 nous savons que Charles, duc de Normandie et dauphin de Viennois, fils aîné du roi, possédait des arrivages sur Barbizon et d’autres villages alentours. C’est ainsi qu’en 1346 Jean de la Granche, écuyer, et Marguerite de Sivry sa femme leur vendirent des droits de champart, coutumes, rentes et droits à Barbizon.
Au dix-septième siècle la ferme seigneuriale rapportait 1600 livres ; les religieux se réservaient les perceptions des censives, rentes et coutumes, avec tous les profits, fruits, et revenus résultant des droits de justice. Cet état de choses dura jusqu’en 1790.
Depuis la révolution française Barbizon est rattaché à Chailly- en- bière, devenant un hameau dans la circonscription municipale de cette commune.
Si au début de la vie de notre village les maisons étaient en torchis et toits de chaumes la bonne fortune des uns, permit la transformation des maisons en briques et toits de tuiles pour certains, puis l’émergence de l’école de peinture de Barbizon fit apparaître les maisons bourgeoises puis les résidences de luxe, hôtels et autres commerces, aux services de ces habitants, des touristes et autres visiteurs venues voir ce petit hameau à la voie si forte, puis cette commune.
Les villas et Demeures de Barbizon semblent être construites dans un ordre disparate, comme si la nature elle-même en avait ordonnée l’éclosion par ci par là, faisant du village une expérience qui lui est si chère et dont la fin n’ai pas encore venu, au vue des nouvelles venues !
Les maisons de notre village reflètent les modes et les courants de constructions des architectes de notre beau pays, cette prolifération de formes et de couleurs s’en accommode très bien, au plaisir des yeux s’ajoute la joie des façades bigarrées et des pérégrinations dans les rues de notre village Barbizon.
Vue du village vers 1920 (c) collection privée.
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Fascicule O.T Barbizon
Un fascicule du syndicat d’initiative de Barbizon entre 1979 et 1983, 30 pages couleurs pour la couverture et noir et blanc pour les pages intérieures.Il regorge d’informations, les commerces et noms dans ce fascicule sont pour la plupart inexistant aujourd’hui. Par exemple sur la listes 15 hôtels et restaurants de cette époque:
7 aujourd’hui ont conservé leur nom d’origine
6 ont entièrement disparu
2 ont changé de nom.
Cela participe au changement sociétal du village, passant d’un village touristique à un attrait pour les touristes . Un fascicule remplit de publicité sur les commerces de Barbizon et alentours, un historique du village avec un condensé en anglais, un autre en japonais, un plan succinct du village, une listes peintres venues à Barbizon ainsi que leurs successeurs actuelles , la liste des hôtels et restaurants.
Une mine de renseignements potentiel .
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Remontons le temps
la présence de l’humanité est attestée par des traces rupestres en foret de Fontainebleau datant du néolithique.
Barbizon, paroisse ancienne du pays du Gatinais, devenue hameau en 1789, redevenue village indépendant en 1904, célèbre pour son école de peinture et ses nombreux artistes qui ont habité, passé, peint, mangé, dans notre village. Mais Barbizon c’est avant tout le monde paysan avec ses cours de fermes, ses troupeaux de moutons, de vaches, ses champs qui entouraient Barbizon pour partie et l’autre par la forêt de Fontainebleau, océan de verdure, mystérieuse, ancienne foret de Bière, domaine royale puis domaniale, poumon de la région pour ses centaines hectares d’arbres feuillus ou persistants.
Un condensé de l’histoire de Barbizon vous est raconté agrémenté de quelques documents.
Première trace écrite de la connaissance de Barbizon.
Barbition-BARBITIO.
Ce nom trouve sa première attribution en l’an 808.
RECHERCHES SUR LA TOPOGRAPHIE GATINAISE
LA DÉDICACE DE L’ÉGLISE DE CHAILLY-EN-BIÈRE.
On trouve rarement, il faut l’avouer, des documents authentiques et précis sur la fondation et la dédicace de nos églises rurales. Il n’en existe aucun à notre connaissance qui remonte à l’époque de Charlemagne.
Nous avons eu la bonne fortune de rencontrer, dans des publications (1) où nous ne l’eussions certes pas cherchée, une pièce précieuse pour la topographie ancienne d’un petit coin du pays de Bière : elle fait partie d’un recueil de formules où se trouvent réunis des modèles variés d’actes publics et privés à l’usage des habitants du diocèse de Sens à l’époque carolingienne. En général ces actes se présentent sous une forme impersonnelle et uniforme, sortes de protocoles dressés d’avance et où tout est rédigé à l’exception des lieux, des personnes, des dates et de certaines circonstances particulières. De même que nous trouvons aujourd’hui, dans toutes les grandes administrations publiques, des imprimés où l’on n’a plus qu’à remplir les blancs ménagés pour des inscriptions spéciales à chaque individu, de même nos aïeux avaient à leur disposition des modèles de rédaction auxquels ils avaient recours pour conserver un style déterminé à tout ce qui était susceptible de se reproduire fréquemment dans les chancelleries royale, féodales ou épiscopales, et chez les notaires ou tabellions.
Par un heureux hasard, l’auteur du recueil des « Formulae Senonenses » y a inséré une pièce aujourd’hui historique, d’où les noms géographiques n’ont pas disparu. L’intérêt de l’acte est ainsi pour nous plus que doublé, mais il a échappé aux différents éditeurs qui n’ont pas su identifier ces localités de notre Gâtinaisseul M. Longnon a pu, d’après ce document, faire figurer dans son Atlas historique de la France (2) sans autre explication d’ailleurs, un lieu nommé « Cadiliacum » à l’endroit même où se trouve sur nos cartes « Chailly-en-Bière ».
Voici le texte auquel nous voulons faire allusion :
Cessio ad ecclesiam a novo edificatam.
Regnante Domino Jesu Christo in perpetuum, ego ille episcopus. Omnibus non habetur incognitum qualiter ego, ausiliante Domino, in pago, in villa cuius vocabolum est, ibi in basilica sanct i Pauli atquc sancti Stephani vel in onore ceterorum sanctorum, quorum ibidem reliquie quiescunt, construcxi atque kalendis Iunii dedicare certavi. Consensavi etiam confratribus, tam canonicis quam et monachis vel ceteris hominibus, qui ad presens fuerunt, ut ville quarum vocabula sunt Cadiliaco, Tanculfovilla, Fagido etBarbitionevillare (4), ut ibidem aspicere deberent ad missas veniendi et ad baptismum vel predicationem et ut decimas suas ad memoratum basilicam dare deberent. Propterea pro firmitatis studium anc consensionem scribere rogavimus, ut temporibus nostris atque successoribus nostris anc nostra consensio firma et stabilis valeat permanere, et sciant omnes tam présentes quam et absentes seu subcessoresque nostri, quia dedimus in memoratum illuim Cadiliaco duos mansos ad ipsam luminariam previdendam, vel unde presbyter, qui ibidem officium fungere videtur, vivere debeat; et addimus ad hoc insuper de terra arabile et de vinea aripenne uno et dimidio, ut evo tempore in elimosinam nostram seu subcessorum nostrorum ita valeat perdurare.
Actum fuit hoc sub die memorato, kalendis Iunii in anno 8, Christo propitio, imperii domni Karoli serenissimi augusti et anno 40 regni ejus in Francia atque 35 in Italia, indictione prima (5), in Dei nomine filiciter, amen.
His presentibus qui adfuerunt illuc.
L’église vient d’être construite l’évêque veut la consacrer aux calendes de juin. Elle sera destinée à servir de paroisse aux habitants de Chailly, de Tancouville, de Fay et de Barbizon (6) qui viendront y entendre la messe et la prédication, y recevoir le sacrement du baptême, et y apporter la dîme due au clergé. Le prêtre qui sera chargé de cette paroisse reçoit de l’évêque deux maisons et leurs dépendances, un arpent de terre labourable et de vigne, le tout situé à Chailly, pour subvenir à ses propres frais et à ceux du luminaire de l’église.
Où fut élevée cette église? Évidemment à Chailly, et pour plusieurs raisons d’abord le prêtre résidera à Chailly; puis cette localité est nommée la première des quatre qui doivent être desservies par cette nouvelle paroisse; Chailly était sans doute alors, comme aujourd’hui encore, un centre de population plus considérable que les autres hameaux mentionnés dans l’acte; enfin, détail intéressant, il existe toujours sur le territoire de la commune un petit chemin, dit « Chemin de la Messe », qui conduit de Barbizon à Chailly, et que suivaient naturellement les habitants du hameau pour aller assister à l’office de l’église paroissiale.
Il ne reste d’ailleurs absolument aucune trace de l’édifice construit avant l’année 808, à Chailly, pour le service divin. L’église actuelle de ce lieu notre aux regards des visiteurs rien d’antérieur au XII°siècle (7), et la majeure partie a été complètement refaite au XVI°; elle a évidemment remplacé l’église plus ancienne, tombée en ruines ou devenue trop exiguë, dont nous connaissons désormais l’époque de fondation, et dont nous avons inutilement cherché, sur les lieux, à retrouver le moindre vestige. Outre que les remaniements postérieurs et successifs l’ont transformée, ses contreforts extérieurs sont enfouis dans un amas de gravats et de décombres qui rendent toute constatation impossible en rehaussant le sol ambiant de près d’un mètre. Il n’est pas dit toutefois qu’un jour des travaux devenus nécessaires ne mettront pas à jour des fondations remontant au IX° siècle. On aura alors une date précise et certaine pour en expliquer la présence.
Des quatre noms de lieu cités, trois se retrouvent aujourd’hui Chailly, chef-lieu de la commune ; Fay, hameau important; et Barbizon, plus célèbre aujourd’hui par le côté pittoresque qu’au point de vue historique. Quant à Tancouville, dont la signification est claire, et dont la situation était jadis toute voisine de Fay, comme l’indique un document du XIII° siècle que nous avons retrouvé (8) il n’existe plus dans la mémoire des plus anciens habitants de la commune, et nous l’avons vainement cherché sur le cadastre de 1826.
Nous ne voulons pas sortir du cadre que nous nous sommes tracé, et poursuivre au de là du 1° juin 8o8 l’histoire de Chailly-en-Bière et de son église. M. G.
Leroy l’a d’ailleurs esquissée suffisamment (9) et j’aurais peu de chose à ajouter à ses notices. Cependant il nous sera peut-être permis de signaler un document inédit qui a une très étroite relation avec celui que nous avons publié plus haut, puisqu’il concerne l’église de Chailly et la donation qui en fut faite, par Henri Sanglier, archevêque de Sens, vers 1132, aux moines de l’abbaye de Saint-Maur-des-Fossés (10) :
In nomine Domini nostri Jesu Christi. Ego Heinricus, archiepiscopus Senonensis, posteritatis memorie tradere curavimus quod, veniens ante presentiam nostram venerabilis Ascelinus, Fossatensis monasterii abbas,petiit ut duas ecclesias que sunt in nostro archiepiscopatu, ecclesiam videlicet de Acheriis (11) et ecclesiam de Calliaco, Fossatensi monasterio concederemus, cujus petitioni annuentes concedimus predicto Fossatensi monasterio et concedimus predictarum ecclesiarum decimas et oblationes, salvo jure sacerdotali atque pontificali synodorum videlicet et circadarum. Huic concessioni interfuerunt Theobaldus archidiaconus, Symon archidiaconus, Petrus archidiaconus, Willelmus archidiaconus, Constantinus decanus. Symon cancellarius scripsit (12)
Peut-être même est-ce à la suite de la remise faite à Saint-Maur-des-Fossés de l’église de Chailly que la riche abbaye imagina de reconstruire l’édifice du IX° siècle sur des bases plus larges et plus solides 3. Ce qui correspond au mois de juin 808.
Quoi qu’il en soit, on ne possédait des preuves de l’existence de Chailly-en-Bière (13) et de Barbizon (14) que depuis le milieu du XII° siècle; désormais on saura que ces localités étaient, trois siècles et demi auparavant, assez importantes pour posséder une église dont la dédicace eut lieu le 1er juin 808.
HENRI STEIN.
Article tiré de
Annales de la Société historique & archéologique du Gâtinais
Société historique et archéologique du Gatinais
Éditeur : Impr. E. Bourges (Fontainebleau)
Date d’édition : 1883-1939
Identifiant : ISSN 20157665
NOTES sur ci-dessus:
- Recueil général des formules unsitees dans l’Empire des Francs du V° au X° siècle, par Eugène Rozière (Paris 1859, in -80,tome II,p.75) ;- monumenta Grmaniae historica, Leges ; sectio V, Formulae (Hannooverae, 1886, in-40) Formulae Senonenses recentiores, p .217, -l’original est à Paris , dans le ms. Latin 4627 de la bibliothèque nationale.- il y a dans les Formulae senonenes un acte qui intéresse le monastère de Gy-les-nonnais( Gaicus in pago Wastinense).
- Deuxième livraison (Paris, Hachette, 1888, in-4)), p.171.
- Nous complétons ici les quelques lettres qui manquent d’après le vocable du saint patron actuel de l’église de Chailly en bière.
- Cf. Neues Archiv, VI, p.78 (art. de karl Zeumer).
- . Ce qui correspond au 1° juin 808.
- Ainsi la circonscription de la paroisse du IX° siècle est restée exactement ce qui forme la circonscription municipale du XIX° siècle.
- Cf. Almanach historique, topographique et statistique du département de Seine et marne, XVI (1876), p.99 ; et Edm. Michel, Monuments religieux, civils et militaires du Gatinais, p.276.
- Archives municipales de Melun, GG. 4 (Notes d’un bénédictin de Saint-Père de Melun), p.26 : »Mathilde, abbesse du Lys, échange ave Barthélemy le Hardy une pièce de terre que l’abbaye avait à Fay, au territoire de Tancouville, contre une autre située à Dammarie » (novembre 1259). [Mention].
- Almanach …. De Seine et Marne cité, et Excursions au pays de bière (Melun, in-16), p.19. –Je trouve en mars 1295(n. s.) dans un registre des Archives départementales de Seine et marne, H.566, f°55, mention d’un seigneur de Chailly, Adam Chasselievre, dont M. Leroy ne parle pas.
- Aux environ de Paris.
- Achères, canton de la Chapelle-la-Reine (Seine et marne), que quelques Kilomètres seulement et un coin de foret de fontainebleau séparent de Chailly.
12 . Archives nationales, LL. 46, f° 26 vo.
- Les seigneurs en sont connus dès cette époque, et l’on trouve différentes mentions (au XIII° siècle) de Chailly et de Fay dans le cartulaire de l’abbaye de Barbeau (Bibliothèque nationale, ms. latin 10943, fo 58 et suiv.).
- Cf. L. Delisle, Catalogue des actes de Philippe-Auguste (Paris, 1859, in-80), p. 279. Combien cependant ne croient pouvoir faire remonter le hameau de Barbizon au delà soixante ans On ne connaît que la localité aimée des artistes et on se figure volontiers qu’elle a été créée par eux ou pour eux, sans se douter qu’elle est un des plus anciens lieux habités du pays de Bière dont l’existence nous soit révélée par des documents certains.
Première cartographie du village.
le premier cadastre Français.
Film sur Barbizon tourné en 1943 montrant le village de cette époque.